mercredi 26 octobre 2016

Les faits qui ont marqué les cinq années de crises 1/2


Voilà bientôt 5 années gaspillées pour une fusion ratée des deux centres de recherche publics (CRP Tudor et Lippmann) et un faux départ du LIST. Le départ de Gabriel Crean est un point culminant de la crise permanente qui s’est installée chez le futur champion RTO sur le plan mondial sinon européen…

Pour commencer, voici les faits marquants des trois années passées à fusionner les deux CRP,  de fin 2011 au 31 décembre 2014. La deuxième partie de cet article sera consacrée au faux départ du LIST , du 1er janvier 2015 à maintenant. Elle sera publiée prochainement.


Claude Wehenkel


Partie 1:  Trois années de fusion ratée













Avant la fusion: Georges Bourscheid, président du conseil d’administration (CA) du CRP Tudor (2007-2014) et son directeur général Marc Lemmer (2009-2014). Le principe de la fusion est retenu par le CA de Tudor le 12 décembre 2011. 
Après des années de prospérité, le CRP Henri Tudor se retrouve en état de crise financière en 2011. Pour boucher les
trous, le ministère de la recherche remet une louche de subsides. Cela fait moins de bruit qu’une analyse franche des causes et des effets. Le taux d’acceptation des projets dits sélectifs était tombé au plus bas, alors que le personnel était devenu pléthorique. 










Au début de la fusion: Hubert Jacobs Van Merlen, président du CA du CRP Lippmann et son directeur Fernand Reinig rejoignent la direction des opérations.

En parallèle avec les déboires de Tudor, beaucoup de responsables trainaient des pieds ou étaient franchement hostiles à la fusion. De conseillers en consultants, beaucoup d’énergie et d’argent public ont été gaspillés. L’opération de fusion fût conduite dans le plus grand secret et en dépit du bon sens.













Mi-septembre 2014: pour éviter le pire, Jean-Luc Pitsch est appelé à la rescousse par son ancien compagnon Georges Bourscheid. (A l’époque, Pitsch oeuvrait à Londres comme directeur financier de Guardian Europe, alors que Bourscheid était directeur de Luxguard à Bascharage. Bourscheid lui donne les pleins pouvoirs pour « remettre de l’ordre ». Pitsch procède à la dé-construction brutale d’une grande partie des acquis RTO apportés par Tudor, tant au niveau des structures que des personnes. Les rumeurs et listes noires se multiplient. La mission temporaire confiée à Pitsch devait s’arrêter avec l’arrivée d’un CEO. Il s’installe apparemment dans la durée en devenant début 2015 directeur administratif et financier du LIST. Il cumule ce poste avec celui de CEO ad interim du LIST.



Bourscheid s’étant brouillé avec la directrice des ressources humaines de Tudor qui présentait pourtant toutes les qualités requises, a été écartée au profit de Barbara Ditzel, précédemment employée chez Villeroy et Boch. 

Marc Lemmer et Fernand Reinig sont écartés de la candidature pour le futur poste de CEO. Par ailleurs, les autorités supérieures continuent à leur faire confiance pour la fusion. 


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