jeudi 31 janvier 2019

La Gazette aurait pu l'écrire...

"Although LIST has not yet developed into a smoothly running RTO yet, the peer review committee is of the opinion that the decision to form LIST was right decision from the Luxembourg state perspective and the added value starts to be realised."

En langage de tous les jours: l'idée de fusion émanant du centre Tudor était bonne, la mise en oeuvre plutôt nulle. 

La recherche ne se gère pas comme une armée secrète

« Les responsables n’avaient manifestement rien appris d’une autre fusion chaotique en ses débuts, celle des quatre établissements d’enseignement supérieur en 2003. de nombreux dégâts collatéraux auraient pu être évités dans les deux cas. Sachez Messieurs que la recherche ne se gère pas comme une armée secrète. En lâchant vos hommes de main, vous avez blessé les personnes et porté atteinte aux acquis les plus précieux.
Dans les deux cas on retrouve une loi universelle. La manie du secret, le mépris affiché des collaborateurs, l’étouffement de toute discussion critique et l’absence d’adhésion qui en résulte sont absolument contraires à une bonne gestion de la recherche publique. Et l’inverse est vrai aussi. La loi de 1987 a été précédée par deux années de discussions contradictoires et de disputes politiques parfois vives, elle a tenue la route pendant près de trois décennies et produit de nombreux effets bénéfiques. »  


dimanche 20 janvier 2019

Les Borgia à Belval

La Gazette vient de recevoir un premier commentaire sur notre article "Bienvenue au Pays des Luxos". Dans cet appel au secours  rédigé par un chercheur du LIST, l'auteur affirme que Mr Reinig à rempilé  pour un nouveau mandat de HRD ad intérim, ceci à quelques jours de l'arrivée du nouveau CEO Thomas Kallstenius. Erreur ou mauvaise blague? Vérification faite sur le site web du LIST, je dois me rendre à l'évidence. On y trouve la confirmation du double mandat ad intérim de Mr Reinig. Cela n'arrive qu'au pays des Luxos.









"Fernand Reinig avait été nommé Chief Operating Officer (COO) au LIST en janvier 2015. Au départ de Barbara Ditzler, licenciée en mars 2015 probablement par Pitsch et Reinig, le CA nomme ce dernier directeur du personnel (CHRO) et supprime la fonction de COO" (voir "Les faits qui ont marqué les cinq années de crises  2/2". Pour se cramponner à la direction LIST, Fernand Reinig accepte de se reconvertir en directeur des ressources humaines et de succéder à Barbara Ditzler. Mr Reinig est nommé CHRO du LIST. Sa seule qualification pour ce poste fut celle de gestionnaire de matricules au CRP Lippmann. Cette première nomination fut d'ailleurs vertement critiquée par Raymond Schadeck dans une interview donnée à Paperjam en octobre 2016. A l'époque, il était président de Luxinnovation. Le 11 octobre 2016, Gabriel Crean CEO du LIST est viré comme un malpropre. Mr Reinig prend sa place avec la mention "ad interim". Même processus qu'avec Barbara Ditzler en 2015. Reinig élimine, Reinig prend la place. Il recrute une nouvelle CHRO qui est démissionnée fin 2018.
Rebelote il y a quelques jours. Reinig récupère le poste de la personne éliminée. Le bon docteur Reinig cumule à nouveau le poste de CEO avec celui de CHRO, rebaptisé HRD pour l'occasion. C'est comme le parcours inverse de la lumière: CHRO qui empoisonne le climat de travail au LIST, CEO chargé par le CA d'éteindre les feux qu'il a allumés, puis HRD. 

Le "short term CEO" du LIST pourra booster son HRD avec la bienveillante attention de  Mr George Bourscheid, Monsieur Top Ten, responsable de toutes les turpitudes depuis 2012, et en premier lieu de la  fusion tellement réussie que le monde entier nous l'envie. Selon les rumeurs, l'évaluation du LIST 2014-2017 réalisée par un panel d'experts internationaux serait plutôt catastrophique pour Bourscheid et Reinig. Ceci semble être confirmé par la gesticulation et l'attitude agressive de Mr Reinig qui s'en est pris violemment aux auteurs de l'évaluation lors d'une réunion plénière du personnel du LIST, sans respecter la confidentialité du draft. Seraient-ils jaloux ces experts des montants d'argent facile alloués et accumulés au LIST? MM. Bourscheid et Reinig devraient engager un bras de fer avec les évaluateurs et rédiger eux-mêmes la version finale de l'évaluation.

Une question dérangeante doit être posée à Mr Bourscheid. Y avait-t-il vraiment urgence pour nommer un HDR ad intérim encombrant à quelques jours de l'arrivée du nouveau CEO, alors que le poste de directeur financier est vacant depuis octobre 2016 ? 

Claude Wehenkel