jeudi 31 janvier 2019

La recherche ne se gère pas comme une armée secrète

« Les responsables n’avaient manifestement rien appris d’une autre fusion chaotique en ses débuts, celle des quatre établissements d’enseignement supérieur en 2003. de nombreux dégâts collatéraux auraient pu être évités dans les deux cas. Sachez Messieurs que la recherche ne se gère pas comme une armée secrète. En lâchant vos hommes de main, vous avez blessé les personnes et porté atteinte aux acquis les plus précieux.
Dans les deux cas on retrouve une loi universelle. La manie du secret, le mépris affiché des collaborateurs, l’étouffement de toute discussion critique et l’absence d’adhésion qui en résulte sont absolument contraires à une bonne gestion de la recherche publique. Et l’inverse est vrai aussi. La loi de 1987 a été précédée par deux années de discussions contradictoires et de disputes politiques parfois vives, elle a tenue la route pendant près de trois décennies et produit de nombreux effets bénéfiques. »  


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