Il y a presqu'exactement un an, Fernand Reinig, bientôt ex-ad intérim multifonctions du LIST se donnait en spectacle avec l'homme d'affaire français Bernard Citroën lors du TechDay organisé par le LIST en 2018. Le journaliste du Wort leur avait consacré un article pas très élogieux intitulé " Le roi du vernis en remet une couche ".
Cet effet d'annonce rocambolesque n'a été suivi de rien. Evaporé! Comme dirait Georges Bourscheid, président du CA du LIST et ami de trente ans du bon docteur Reinig, tout cela mérite la reconnaissance de la patrie ad aeternam.
Au TechDay 2019 Thomas Kallstenius, CEO du LIST depuis moins de cinq mois, a suscité l'intérêt de Paperjam avec sa vision stratégique du jumeau digital pour le grand-duché. Même si l'idée n'est pas entièrement nouvelle, elle arrive peut-être au moment propice pour intéresser le gouvernement.
La Gazette de l'Innovation et de la Recherche au Luxembourg
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vendredi 21 juin 2019
mardi 26 février 2019
Crise de gouvernance
Les innombrables crises de gouvernance des établissements publics (EP) ne sont pas dues au hazard. Au Luxembourg, il n'existe pas de cadre juridique pour les EP. Ceux-ci sont dotés de lois bricolées sur mesure par des fonctionnaires à chapeaux multiples. Pour l'enseignement supérieur et la recherche, toutes les structures opérationnelles sont des EP. Depuis quelques années, on a pu observer des crises récurrentes dans tous ces EP. La gouvernance politique se réduit souvent à un déni de réalité, on reprend les mêmes, on laisse faire et les mêmes causes produiront immanquablement les mêmes effets.
La crise de fusion des deux CRP et le lancement raté du LIST ont été accompagnés d'une succession d'actes violents, de destruction morale des personnes et des acquis par une clique de copains interchangeables. La guerre des chefs est d'une rare brutalité.
Thomas Kallstenius termine de façon remarquable son premier mois passé à la tête du LIST. Il invite ses collaborateurs au dialogue, mais la peur règne toujours dans les équipes. La Gazette continue à recevoir de nombreux témoignages anonymes. Cela n'est pas sain. J'invite tous les membres du personnel qui veulent témoigner à le faire auprès de Thomas Kallstenius. Les commentaires anonymes, injurieux ou sans lien explicite avec l'article ne seront pas publiés. Priorité sera donnée aux questions de fond et à l'analyse des dysfonctionnements du passée.
Claude Wehenkel
La crise de fusion des deux CRP et le lancement raté du LIST ont été accompagnés d'une succession d'actes violents, de destruction morale des personnes et des acquis par une clique de copains interchangeables. La guerre des chefs est d'une rare brutalité.
Thomas Kallstenius termine de façon remarquable son premier mois passé à la tête du LIST. Il invite ses collaborateurs au dialogue, mais la peur règne toujours dans les équipes. La Gazette continue à recevoir de nombreux témoignages anonymes. Cela n'est pas sain. J'invite tous les membres du personnel qui veulent témoigner à le faire auprès de Thomas Kallstenius. Les commentaires anonymes, injurieux ou sans lien explicite avec l'article ne seront pas publiés. Priorité sera donnée aux questions de fond et à l'analyse des dysfonctionnements du passée.
Claude Wehenkel
jeudi 14 février 2019
Témoignage
An example of the openness to dialogue practised at LIST: the collaborative council
On his first day of office, Thomas Kallstenius has sent an email to all LIST staff. In it, he let us know that he will meet everyone, first the personal delegation and the collaborative council (members of the staff elected to advise the board of directors over scientific and strategic matters), then all staff in small group meetings. Good initiative, very good initiative. Just a word of warning to him. The so-called collaborative council is so collaborative that in its two years of existence, it has sent exactly ONE newsletter to the staff it is supposed to represent. No information session, no regular news about the agenda of the next meetings with the board of directors (so that staff could react by making proposals to whatever subject was to be discussed, you know). This is typical of the LIST mentality: once an ounce of power is delegated to someone, that person or group will feel entitled to do whatever it pleases without consulting the rest of the staff. How the council can represent people it never communicates with is a mystery to me. In his email, Thomas Kallstenius cited someone called Ken Blanchard, who apparently said: “No one of us is smarter than all of us”. If that means working together, openly, honestly and without hierarchical barriers, well, dear Thomas Kallstenius, I am afraid that the LIST is the absolute opposite. At LIST, most people work “for” someone.
Pablo N.
mercredi 13 février 2019
A litre ou à relire
Jeudi 27 octobre 2016 (1): la crise du LIST fait la "Une" du QUOTIDIEN qui publie en pages intérieures un dossier accablant.
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lundi 11 février 2019
Témoinage
Reforming radically the human resource management
jeudi 7 février 2019
A l'origine de La Gazette en 2015
Discours de remerciement lors de la remise du FNR Special Award 16.10.201
Merci Här Président,
No souvill Komplimenter fir meng Persoun, erlabt mer och a
Kompliment un Iech ze adresséiren. Den FNR huet sech no engem
zimlech kaoteschen Start am Johr 1999 permanent verbessert, an
daat besonnescht ënnert ärer Présidence. Bravo.
Analyse/Réflexion/Témoinage
LIST: a dangerous monopoly
One of the main reasons given by the government to merge both CRP Lippmann and CRP Tudor was to reach “critical mass” in research areas that were covered by both centres. Theoretically, it made sense, but left open the possibility of creating a monopoly, which is not necessarily a growth fostering situation. I cannot say for sure for the material sciences and IT departments, but as far as the environmental sciences at LIST are concerned, it has sadly turned out this way. There is within the ERIN management a extremely strong tendency to establish and expand its monopoly over environmental research, and after the disappearance of the two separate entities that were the CRPs, this is bad news. I will explain why.
Firstly, one has to understand that the energy propelling the ERIN management is at its core the
jeudi 31 janvier 2019
La Gazette aurait pu l'écrire...
"Although LIST has not yet developed into a smoothly running RTO yet, the peer review committee is of the opinion that the decision to form LIST was a right decision from the Luxembourg state perspective and the added value starts to be realised."
En langage de tous les jours: l'idée de fusion émanant du centre Tudor était bonne, la mise en oeuvre plutôt nulle.
La recherche ne se gère pas comme une armée secrète
« Les responsables n’avaient manifestement rien appris d’une autre fusion chaotique en ses débuts, celle des quatre établissements d’enseignement supérieur en 2003. de nombreux dégâts collatéraux auraient pu être évités dans les deux cas. Sachez Messieurs que la recherche ne se gère pas comme une armée secrète. En lâchant vos hommes de main, vous avez blessé les personnes et porté atteinte aux acquis les plus précieux.
Dans les deux cas on retrouve une loi universelle. La manie du secret, le mépris affiché des collaborateurs, l’étouffement de toute discussion critique et l’absence d’adhésion qui en résulte sont absolument contraires à une bonne gestion de la recherche publique. Et l’inverse est vrai aussi. La loi de 1987 a été précédée par deux années de discussions contradictoires et de disputes politiques parfois vives, elle a tenue la route pendant près de trois décennies et produit de nombreux effets bénéfiques. »
dimanche 20 janvier 2019
Les Borgia à Belval
La Gazette vient de recevoir un premier commentaire sur notre article "Bienvenue au Pays des Luxos". Dans cet appel au secours rédigé par un chercheur du LIST, l'auteur affirme que Mr Reinig à rempilé pour un nouveau mandat de HRD ad intérim, ceci à quelques jours de l'arrivée du nouveau CEO Thomas Kallstenius. Erreur ou mauvaise blague? Vérification faite sur le site web du LIST, je dois me rendre à l'évidence. On y trouve la confirmation du double mandat ad intérim de Mr Reinig. Cela n'arrive qu'au pays des Luxos.
"Fernand Reinig avait été nommé Chief Operating Officer (COO) au LIST en janvier 2015. Au départ de Barbara Ditzler, licenciée en mars 2015 probablement par Pitsch et Reinig, le CA nomme ce dernier directeur du personnel (CHRO) et supprime la fonction de COO" (voir "Les faits qui ont marqué les cinq années de crises 2/2". Pour se cramponner à la direction LIST, Fernand Reinig accepte de se reconvertir en directeur des ressources humaines et de succéder à Barbara Ditzler. Mr Reinig est nommé CHRO du LIST. Sa seule qualification pour ce poste fut celle de gestionnaire de matricules au CRP Lippmann. Cette première nomination fut d'ailleurs vertement critiquée par Raymond Schadeck dans une interview donnée à Paperjam en octobre 2016. A l'époque, il était président de Luxinnovation. Le 11 octobre 2016, Gabriel Crean CEO du LIST est viré comme un malpropre. Mr Reinig prend sa place avec la mention "ad interim". Même processus qu'avec Barbara Ditzler en 2015. Reinig élimine, Reinig prend la place. Il recrute une nouvelle CHRO qui est démissionnée fin 2018.
Rebelote il y a quelques jours. Reinig récupère le poste de la personne éliminée. Le bon docteur Reinig cumule à nouveau le poste de CEO avec celui de CHRO, rebaptisé HRD pour l'occasion. C'est comme le parcours inverse de la lumière: CHRO qui empoisonne le climat de travail au LIST, CEO chargé par le CA d'éteindre les feux qu'il a allumés, puis HRD.
Le "short term CEO" du LIST pourra booster son HRD avec la bienveillante attention de Mr George Bourscheid, Monsieur Top Ten, responsable de toutes les turpitudes depuis 2012, et en premier lieu de la fusion tellement réussie que le monde entier nous l'envie. Selon les rumeurs, l'évaluation du LIST 2014-2017 réalisée par un panel d'experts internationaux serait plutôt catastrophique pour Bourscheid et Reinig. Ceci semble être confirmé par la gesticulation et l'attitude agressive de Mr Reinig qui s'en est pris violemment aux auteurs de l'évaluation lors d'une réunion plénière du personnel du LIST, sans respecter la confidentialité du draft. Seraient-ils jaloux ces experts des montants d'argent facile alloués et accumulés au LIST? MM. Bourscheid et Reinig devraient engager un bras de fer avec les évaluateurs et rédiger eux-mêmes la version finale de l'évaluation.
Une question dérangeante doit être posée à Mr Bourscheid. Y avait-t-il vraiment urgence pour nommer un HDR ad intérim encombrant à quelques jours de l'arrivée du nouveau CEO, alors que le poste de directeur financier est vacant depuis octobre 2016 ?
Claude Wehenkel
jeudi 10 novembre 2016
A lire ou à relire (1)
Chers lecteurs, chers collègues et amis,
J’estime qu’à l’heure actuelle, tout a été dit au sujet du LIST, mais tout ne doit pas être oublié. Nous avons tous souffert, nous avons tous eu des pincements au coeur, les uns comme les autres, à l’intérieur comme à l’extérieur du LIST. Le LIST est un établissement public qui appartient à tous. Comme tout établissement public, il a des obligations de Qualité, de Transparence et « d’Accountability » par rapport à l’utilisation des deniers publics et des choix stratégiques. Ce sont quelques unes des bonnes pratiques qui ont existé dans le seul RTO du Luxembourg d’avant la fusion. Pratiques qu’il s’agira de rétablir.
lundi 7 novembre 2016
Les faits qui ont marqué les cinq années de crises 2/2
Partie 2: Un faux départ très luxembourgeois
Version DRAFT
Voilà bientôt 5 années gaspillées pour une fusion ratée des deux centres de recherche publics (CRP Tudor et Lippmann) et un faux départ du LIST. Le départ de Gabriel Crean constitue un point culminant et visible de la crise permanente qui s’est installée au LIST. Ce choc a été vu par certains médias, d’autres continuent à passer sous silence ce qui se passe dans un établissement public de plus ou moins 700 employés, ce qui est énorme à l’échelle luxembourgeoise.
Claude Wehenkel
Claude Wehenkel
Résumons la première partie publiée le 17 octobre 2016. L’idée de fusionner les deux CRP ne date pas d’hier. Elle a été présentée en 2005 aux experts par le CRP Tudor pour le premier rapport OCDE sur l’innovation et la recherche au Luxembourg. Elle a été mentionnée publiquement par le CEO de Tudor lors de la présentation officielle du rapport en présence de presque tous les responsables politiques et institutionnels en mai 2006.
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